Le retour au naturel, loin de la routine !
Tout d’abord, le monde moderne (sa course perpétuelle, le stress engendré, notre société de surinformation et de surconsommation) ainsi que le monde du travail nécessitent vraiment de trouver des échappatoires régulières.
Par ailleurs, le retour à la nature la plus sauvage et la plus préservée possible permet de prendre le recul nécessaire, de « recharger ses batteries », de se ressourcer, de se recueillir auprès de la nature dans le cadre d’une parenthèse sauvage, d’écouter le seul bruit de l’eau ou les gazouillis des passereaux.
En fait, un vrai bain de jouvence sous forme de redécouverte de l’essentiel.
En fait, il me semble donc primordial de :
- cultiver une relation de grande proximité avec le milieu aquatique, là où « coule la rivière », là où la monotonie, la grisaille et la morosité n’ont pas leur place.
- pouvoir laisser son regard vagabonder dans la quiétude de paysages verdoyants et sauvages
« Et au milieu coule une rivière » :
Je vous conseille vivement de voir et/ou de revoir le très beau film de Robert REDFORD « Et au milieu coule une rivière ».
En fait, ce film a suscité, à l’époque de sa sortie en 1992, beaucoup d’intérêt pour la pêche à la mouche.
Par ailleurs, vous pouvez également vous plonger dans le livre passionnant et remarquablement bien écrit de Norman MACLEAN « La rivière du sixième jour » qui a inspiré le film précité.
Si vous souhaitez vous replonger dans le magnifique long métrage « Et au milieu coule une rivière », voici un extrait : https://youtu.be/4LA6cLNlQJk
A la recherche du naturel :
Ainsi le moucheur, en manipulant son fouet et en recherchant les poissons sauvages dans une nature protégée se désintoxe, vise l’apaisement, la paix intérieure grâce à une curiosité et un émerveillement toujours renouvelés. Le naturel revient au galop !
Une séquence de pêche à la mouche permet de s’échapper et de fuir, pour un temps, les contraintes, les soucis et les contrariétés de la vie quotidienne et se reconnecter avec la grandeur de la nature.
Pas de réseau le plus souvent dans les vallées encaissées et pas de Wifi durant un temps.
Ainsi, il s’agit d’un adieu momentané à l’impatience, à l’énervement, à la précipitation et à la vitesse.
Le but principal consiste à « se rendre le plus léger possible », à se vider la tête, pour revenir plus fort et mieux affronter les difficultés ou pour mieux vivre tout simplement, en cultivant sa richesse intérieure.
La proximité avec la nature devrait redevenir notre priorité pour éviter toute séparation avec le sens même de notre vie…
A la recherche du bonheur :
Nous ne sommes tous que des passants sur cette terre (encore faudrait-il que nous en prenions conscience).
Ainsi, trop d’entre nous ne sont pas comblés par la vie qu’ils mènent et c’est bien dommage …
A titre personnel, la proximité avec une rivière, avec l’élément liquide, lieu de naissance de toute vie est quasi vitale et me procure un immense bonheur.
Être heureux en toute simplicité, n’est-ce pas ce qui est le plus important ?
Le Tenkara grâce à sa technique dépouillée facilite grandement ce retour au goût des choses simples, essentielles et proches de la nature.
C’est aussi pour vous aider dans cette quête du « retour aux sources » que Tenkaraworld.com a été créé.
Eric Le Rest
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