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La pêche à la mouche: une « affaire de famille »

Bien que la pêche à la mouche repose sur des principes de base extrêmement simples – présenter une imitation artificielle d’insecte aquatique ou terrestre à des poissons afin de les leurrer – cette pêche reste d’une appréhension délicate et souvent difficile pour un novice. Il faut donc organiser un passage de relais inter-générationnel.

Avoir un « professeur » qui passe le relais:

L’apprendre grâce à un « professeur/sachant » (le plus souvent un aïeul, une « vieille main », un ami ou, éventuellement, un club de pêche à la mouche ou un guide de pêche) permet de gagner un temps considérable et d’éviter le découragement inévitable qui peut gagner, à un moment ou un autre, tout néophyte.

Ce « professeur » possède idéalement la « lecture de l’eau », connaît les bases de l’entomologie, monte, dans le meilleur des cas, lui même ses mouches artificielles et maîtrise les techniques de lancer.

Si vous souhaitez avoir recours sur les rivières bretonnes à un guide de grande qualité, je vous conseille de faire appel aux services de Jean Baptiste VIDAL : http://www.enjoyfishing.fr/

Si vous vous rendez dans l’Aveyron, prenez contact avec un guide professionnel, pédagogue et fort compétent : Sébastien DEBOUTÉ (06 43 63 12 77).

Sébastien est enseignant. En parallèle de ce beau métier, il guide à ses heures perdues. Il vous fera découvrir les rivières magnifiques et poissonneuses que sont le Tarn, la Jonte et la Dourbie.

Sébastien est, au demeurant, très sympathique.

Son site : http://ppgc.fr/

Patience & sagesse :

Cette activité nécessite de la patience et de la sagesse:  il n’est pas inné de comprendre, d’apprendre et de s’approprier le vrai geste, celui qui permettra de faire monter le poisson le plus méfiant et le plus difficile à atteindre, là, juste en face, sous la frondaison des arbres, dans le petit courant où nous sommes certains que se cache notre « partenaire » de pêche.

Nous le savons tous, avec le recul et l’expérience, les plus belles rivières restent et resteront toujours celles de notre enfance, là où nous avons fait nos premières armes sous l’oeil attentif de notre « professeur ».

Ci-dessous une mouche de mai naturelle et son imitation réalisée en matériaux synthètiques, « quand la fiction rejoint la réalité ».

Ainsi, nous devenons pêcheurs pour la vie (à titre personnel, j’aime beaucoup l’idée qu’il est préférable de « réussir sa vie  » que de « réussir dans la vie »), amoureux des cours d’eau, de sa faune et de sa flore, de ses humeurs, de ses oiseaux et de ses poissons…

Le Tenkara, comme nous le verrons dans d’autres posts, facilite considérablement cette phase d’initiation grâce à son côté intuitif qui permet très rapidement d’aller à l’essentiel et de comprendre, en quelques dizaines de minutes, le bon geste.

Une initiative américaine en terme de passage de relais :

A signaler une récente initiative américaine très intéressante «The May Fly Project ».

Ce projet propose de soutenir, grâce à la pêche à la mouche, les enfants américains élevés en famille d’accueil.

De plus, elle a pour ambition de les initier aux écosystèmes aquatiques locaux dans l’espoir de les connecter avec un loisir gratifiant. Pour plus d’informations, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

https://themayflyproject.com/

Eric Le Rest

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